Information et humanités numériques

Cet axe de recherche a pour objet l’analyse de l’interprétation de l’information numérique, de son organisation et de sa gestion dans les mécanismes de partage des connaissances, de conservation, de classement et de transmission des données.

Une partie des recherches porte sur la qualité des données structurées et non structurées (data quality), plus particulièrement, la qualité des systèmes d’information automatisés à grande capacité, rendus possibles par l’informatisation. Ces recherches reposent sur la confrontation entre le cadre opératoire déterministe de l’outil informatique et l’interprétation du réel observable empirique représenté, afin de cerner les arbitrages auxquels sont confrontés les gestionnaires de systèmes. Sur la base de cette analyse pluridisciplinaire reposant sur la critique des sources et l’informatique, il s’agit de développer des technologies et des outils novateurs capables d’assister autant les concepteurs que les utilisateurs dans leur démarche de recherche et d’organisation de l’information.

La modélisation des connaissances est un domaine qui concerne beaucoup de travaux d’extraction, de gestion et de partage des connaissances et qui prend toute son importance avec des initiatives comme le web of data. Dans ce cadre, les techniques de traitement automatique des langues, et notamment l’extraction d’information multilingue, constituent un atout pour améliorer l’accès à la connaissance dans un monde de plus en plus marqué par la surabondance d’information.

Cet axe couvre aussi les humanités numériques, discipline apparue récemment dans le paysage académique et concernée par l'application d'outils numériques et quantitatifs à des données et des problématiques relevant des sciences humaines et sociales. Il s'agit ainsi d'appliquer des méthodes de fouille de textes, d'analyse automatique d'images, d'analyse des réseaux, de statistique avancée, d'apprentissage automatique (machine learning), etc., à des questions de recherche provenant de l'histoire, du journalisme, de l'archéologie, de la philologie, des études littéraires, de la sociologie, de l'histoire de l'art etc. Les chercheurs en humanités numériques du ReSIC sont regroupés dans le laboratoire QuaDiHum (Quantitative & Digital Humanities).

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